6 raisons pour lesquelles un caprice n’est pas un caprice
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16 juin 2022Cet article fait suite à l’article « 6 raisons pour lesquelles les caprices n’existent pas ». Parce qu’il est si facile de relâcher son attention et de se faire surprendre par la tempête émotionnelle, je vous donne les 6 conseils essentiels à suivre autour de la crise. Il vous permettra de voir plus en détails les différentes façons de s’y prendre pour éviter les crises mais aussi de vous imprégner des réactions à avoir rapidement en cas de crise pour être sûr de ne pas l’amplifier.
Soyez empathique et solidaire à votre enfant
Etre empathique, c’est être dans un lien de cœur et solidaire à son envie « Oui je comprends, tu avais très envie de manger ce bonbon. C’est vrai que c’est bon les bonbons, moi aussi j’aime ça ».
N’ayez pas peur de ressentir ce qu’il ressent. Oui, il est possible que cela réveille des souffrances personnelles, actuelles ou de votre enfance, conscientisées ou non, mais rien ne sera nouveau car tout cela fait déjà partie de vous. Et votre enfant a besoin de votre empathie. Si d’emblée nous agissons avec humilité et empathie lorsqu’une situation se complique, il y a toutes les chances pour qu’elle se désarçonne rapidement.
Car la crise n’est pas la base du problème, elle en est le résultat.
(N’allez pas à l’encontre de vos bonnes raisons. Par exemple, céder en lui donnant ce qu’il voulait quand la crise a commencé (des bonbons par exemple), n’est pas une bonne idée. Le vrai problème, c’est la saturation nerveuse. Ce dont l’enfant a besoin à ce moment-là, c’est que son parent lui manifeste son empathie sincère. En lui parlant doucement ou le réconfortant chaleureusement.)
À quel moment votre enfant vous a formulé une demande et laquelle était-ce ?
Car, comme nous l’avons déjà vu, en amont il y a une réelle demande sincère et importante. Bien souvent, l’enfant l’exprime gentiment et calmement.
Or, si l’enfant n’est pas entendu ou sa demande reportée ou annulée, son réel besoin se transforme en surmanifestation car s’ajoutent les angoisses de ne pas être écouté par son propre parent.
Assurez-vous que votre refus n’est pas égoïste
Nous sommes égaux, nous devons répondre aux envies de chacun dès lors que c’est possible. Donner la priorité à celles de l’adulte serait un abus de pouvoir et l’enfant sentirait alors ce refus telle une injustice, ce dont il ne serait pas dupe.
Apportez-lui une réponse appropriée
Revoyez ce qui s’est passé en amont : peut-être la manière dont vous lui avez refusé quelque chose eut été brutale, peut-être avez-vous mal compris sa demande, sous-évalué son importance, ou carrément ignoré.
Si toutefois vous vous apercevez avoir refusé à tort ou pas de la bonne manière, revenez sans hésitation sur votre décision « Oh mon Chouchou, excuse-moi, je n’avais pas compris que c’était très important pour toi »
Si votre décision était la bonne alors n’hésitez pas à lui expliquer à nouveau les bonnes raisons pour lesquelles vous ne lui accordez pas telle ou telle chose, tout en étant en lien avec sa déception et en le consolant.
En cas de refus, donnez-lui une explication
Prendre le temps de lui expliquer pourquoi enrichira votre relation. « Je vais t’expliquer pourquoi je ne t’ai donné ce bonbon : parce qu’on va bientôt dîner, et je pense que c’est mauvais pour toi de manger un bonbon juste avant le dîner. Cela va te couper l’appétit et donner à ton corps des mauvais sucres sans vitamines ».
Réconfortez-le
En cas de crise, ne le laissez pas seul dans cette tempête. Agissez immédiatement. Le câliner déclenchera la sécrétion d’ocytocine. Entourez-le de vos bras afin de le contenir (et de manière à ne pas recevoir un coup), votre enfant se sentira soutenu et porté dans ses émotions et pourra se relâcher en quelques instants. Enfin, on peut attirer son attention sur autre chose pour l’aider à se changer les idées.
Dans quels cas doit-on faire appel à un professionnel de la parentalité ?
En tant que parent, vous êtes le repère affectif vital de votre enfant. La crise peut montrer qu’il se sent suffisamment en sécurité avec vous pour décharger toutes ses tensions accumulées. Il sait que malgré cela, vous continuerez de l’aimer. Il peut être lui-même. Ce n’est pas drôle pour vous, mais cela est NORMAL, cela veut même dire que votre relation va bien ! En revanche, dans certains cas, il vaut mieux faire appel à un professionnel.
Voici quelques signes alarmants :
- Crises fréquentes ;
- Difficulté à se calmer ;
- Violence physique envers vous, le matériel ou l’enfant lui-même ;
- Vous vous sentez désemparé ;
- Vous n’arrivez pas à agir parce que ça vous brise le cœur, parce que vous craignez le conflit ou pour toutes autres raisons.
Le lien d’amour guérit tout, apaise le cœur et les chagrins. Si en apparence votre enfant vous repousse par contrariété au moment de la crise, n’abandonnez pas. Car au-delà des apparences, c’est une tempête émotionnelle dans laquelle un guide lui est nécessaire. Ce guide n’est personne d’autre que vous. Vous êtes son repère, son lien de cœur, l’unique personne de confiance. Alors n’en doutez pas et n’oubliez jamais qu’il a besoin de vous !
Si vous avez déjà été confronté à une de ces situations et que vous avez besoin d’aide.