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15 juillet 2023Les hormones sont des substances chimiques créées par les glandes endocrines. Elles ont des fonctions de régulation. Les problèmes hormonaux surviennent lorsqu’il y a un excès ou une diminution de la fonctionnalité des hormones, provoquant des problèmes qui affectent tous les domaines, de l’apparence et du poids, aux aspects émotionnels et organiques. Le dérèglement hormonal trouble l’équilibre de la vie de famille, lorsqu’on est parent et qu’on souffre d’un déséquilibre hormonal, les difficultés psychologiques qu’on rencontre liées à ce déséquilibre hormonal touchent de près nos enfants.
En effet, la fatigue, le stress, l’anxiété, les baisses de moral (jusqu’à la dépression), les difficultés à penser clairement, les pertes de mémoire mais aussi les états d’irritabilité sans raison particulière (jusqu’aux grosses colères) viennent s’immiscer au quotidien dans la relation à nos enfants et bien-sûr dans leur éducation.
Et comme il est si éprouvant de gérer les deux à la fois, je vais vous donner plusieurs conseils en traitant plus précisément de certains symptômes : les états d’irritabilité et les baisses de moral, ces derniers incluant tous les autres.
Irritabilité, impulsivité, colère, les hormones troublent notre vie
De manière générale, les colères des parents sont très mal vécues par les enfants. La raison pour laquelle nous nous sommes mis en colère passe alors au second plan et le message éducatif qu’on voulait transmettre à notre enfant complètement brouillé. L’attention de l’enfant et ses émotions sont tournées vers la colère qui le stress, l’attriste et l’effraie.
En cas de déséquilibre hormonal, la colère apparaît très souvent sans raison ou de manière injustifiée.
Ces états d’irritabilité, d’impulsivité et de colère, non choisis par le parent, autrement dit subis, sont également subis par l’enfant.
Ils abîment la relation parent/enfant et entraînent une perte de confiance de l’enfant vis-à-vis de son parent. Ils laissent l’enfant dans l’incompréhension et génèrent des sentiments de tristesse et de solitude mais aussi de rancœur et de … colère !
Il est très important dans ce cas de pouvoir en reparler avec nos enfants. Tôt ou tard, dès qu’on s’aperçoit que notre réaction était démesurée. Il est nécessaire de lui expliquer que cette colère n’était pas liée à lui. Et si toutefois elle est partie d’un de ses actes ou comportements, faites clairement la distinction entre :
– Ce qui n’est pas grave, soit ce qui vient de lui. Tout en lui rappelant ce qu’il doit faire ou ne pas faire en termes de règles éducatives
– et votre réponse inappropriée à son comportement qui aurait pu lui faire croire que c’était grave. Dîtes lui que cette démesure est liée à votre problème de santé et loin de ce que vous souhaitez pour vous 2.
Pensées négatives, changements d’humeur, tristesse soudaine, dépression…
Le dérèglement de certaines hormones dans le corps entraîne de manière fréquente des pensées négatives, des changements d’humeur, des périodes de tristesse et de dépression (entre autres).
Les enfants sont pleins d’énergie, d’émerveillement, d’idées nouvelles, d’occupations, … néanmoins et même si cela ne se voit pas toujours, ils sont aussi très réceptifs et de manière immédiate aux émotions de leurs parents.
Par conséquent, lorsque le parent est envahi de pensées négatives ou de tristesse, il est inévitablement happé par son mental, centré sur ses pensées ou s’adonne à la lutte pour les chasser. Tout cela prend beaucoup de place et en laisse peu à l’enfant.
L’enfant est alors isolé du lien parent/enfant et mis au second plan. Ce qui génère de nombreuses angoisses. Il peut également s’inquiéter pour son parent et rester dans le flou de ce qui se passe. En plus de ressentir ces émotions lourdes, l’enfant cumule le manque d’attention et d’affect car l’adulte n’est pas présent mentalement.
Les problèmes hormonaux sont complexes et insidieux, y compris après la mise en place d’un traitement.
Je suis loin d’ignorer combien c’est difficile à vivre et c’est pourquoi je vous conseille vivement, chaque fois que vous serez en conscience de ce qui se passe, de vous remémorer que ce sont vos hormones qui vous jouent des tours et non vos enfants.
Il faudra faire un gros effort pour ne pas laisser votre mental se centrer sur votre mal-être et ne pas déverser vos émotions en présence de vos enfants.
Mettez toute votre attention et votre énergie dans le lien qui vous unit à votre enfant : votre lien de cœur. Concentrez-vous sur le moment présent, en savourant sa joie de vivre et le bonheur d’être ensemble !!!
Si vous souffrez de ces symptômes, je peux vous accompagner dans la relation à vos enfants pour vivre mieux le quotidien et prendre soin de votre équilibre familial et de vous-même.